Sugar Edward Hammersmith
23 ans, le douze mai
Dublin
Londres
Gigolo
Danser, et prendre du bon temps en charmante compagnie
Etudiant en Arts

Nous lui avions donné rendez-vous dans le plus grand parc de Londres. Puisqu’il en avait émit le souhait. Très simplement, sans avoir à lui poser de question, le jeune premier du ballet Sadler’s Wells nous à décrit son parcours.

" Je suis née il y déjà vingt trois ans, au début de l’époque de la re-fleuraison. Je fus le plus beau cadeau de ma mère, et j’allais devenir le pire cauchemar de mon père. J’étais même, comme qui dirait le fils prodigue, car voilà déjà une dizaine d’années que mes parents avaient renoncé à me voir arriver. D’ailleurs parlons-en de mes parents, ma petite maman Loua Young est une brillante diplomate, mon père avocat pour le compte des gens les plus influents – et les moins clairs – du pays.

J’ai passé les quinze premières années de ma vie en Irlande, à Dublin plus précisément. Que dire de cette période, la meilleure de ma vie. J’ai grandit entouré par l’amour de ma mère. Ma petite maman comme je l’appelle le plus souvent avait crée une relation fusionnel avec moi. C’est encore vrai aujourd’hui, ma mère est restée à mes yeux la plus grande des femmes. Même avec son emploi du temps chargé et ses nombreux voyages à travers le monde, c’est elle qui m’éleva. Jusqu’à mes dix ans, je passais la plupart de mon temps à voyager avec elle. Mon père vint tout stopper, je devais suivre toutes mes années de collège à Dublin avait-il dit. Bien sur. Mon retour à la maison marqua le premier grand affrontement entre lui et toi. Cela n’était que le début de la haine que j’allais éprouver pour lui. Parce qu’on mon père est un homme étroit d’esprit et qu’en grandissant je devenais de moins en moins le bon garçon dont il rêvait. Je m’étais tout en œuvre pour le défier ; je n’étais qu’un élève moyen, un bon un rien, je n’étais qu’un fêtard, qui rentrait à l’heure où il prenait son petit déjeuner...et surtout, je n’avais aucun gout pour les femmes...

Ça s’était son plus gros problème. Et par procuration le mien. Comment avais-je découvert ce penchant ? Lors de l’été de mes quatorze ans, celui que j’ai passé en Australie. Mais il y avait déjà eu des prémices, comme les nommes mon père, à la maternel ce n’est pas les filles que j’embêtais mais mon meilleur ami, à 13 ans les magazines pour adulte ne m’intéresserai pas. Enfin, revenons-en à cette soirée sur la plage australienne... Ce type là était un surfer, blond et battis comme un demi dieu. Son nom ? Là vous m’en demandez trop, je l’ai oublié. En faite, je ne l’ai même jamais connu. Privilège de la jeunesse doré, de mon temps au lycée, être gay c’est hype. Alors en compagnie de mes amis j’étais comme dans une sorte de cocon, brodé d’or. Ma mère elle aussi me soutenait.

J’ai continué à supporter ses sous entendus durant deux ans. Après ça je suis partit, avec comme seules affaires une tenue de danse. D’héritier les plus en vus du pays j’étais passé à vagabond, sans toit. Ma belle gueule était devenue le seul moyen que j’avais pour m’en sortir. A ce moment là, il ne m’est venu en tête que le plus vieux métier du monde...pendant 8 mois j’ai vendu mon corps à des personnes aussi riche que je l’avais un jour été. Ce fut ma mère qui stoppa tout ça, le jour où elle débarqua à Londres – oui, le jour de mon départ j’avais des fringues et du liquide. Contrairement aux apparences à ce moment j’n’étais pas à la rue, mais très bien installer dans un appartement du centre de Londres. Oui parce que je n’acceptais que les clients au très bon revenus. Pour plusieurs raison ; d’abord leur rang social ne leur permettaient pas de me provoquer divers ennuis, la deuxième était que ses gens cherche le luxe partout où ils vont et moi j’étais en quelque sorte une putain de luxe...

Revenons en plutôt à ma mère. Sont arrivée en Angleterre faisait suite à sa séparation avec lui. Elle m’apprit que mon père, suite à des placements pas très net, avait fait faillite. Il ne lui restait presque plus rien, alors que ma mère, elle, avait encore toute sa fortune. Je n’étais pas en reste, puisque ma mère avait depuis ma naissance placer la moitié de son salaire, et le quart de celui de mon père, sur un copte à mon nom...Me voilà redevenu membre de la jeunesse doré, de Londres cette fois.

J’ai arrêté la prostitution bien sur, je suis cependant resté gigolo. J’y avais pris gout au final, j’aimais bien redonner confiance à ses femmes seules. Et puis, ses femmes justement, demandent mes services pour les plus importantes soirées londoniennes. C’est idéal pour moi.

A cette époque j’avais 17 ans. Que suis-je devenu depuis ? Et bien, j’ai du chemin. Je suis en troisième année à la fac, spécialité arts de la scène. Je n’ai de cours théorique que l’après midi. Je passe la matinée au Sadler’s Wells à danser. J’ai de nombreuses heures de libres, le plus souvent je les passe avec mes amis danseurs. Et non, on ne s’amuse pas, on travaille, avec acharnement. On répète nos tableaux, encore et encore. Je ne m’en plain pas, c’est la voie que j’ai choisit. Selon moi, elle est pavée d’or. Car je suis un artiste et peu à peu je suis devenu ce que j’ai toujours rêvé d’être...Un homme libre.

Il ne me reste plus que quelques petites choses à vous dire. Non, je ne suis avec personne en ce moment. Et oui je sait faire le moonwalk. "
Interview pour Numéro. Juillet 2009

« Quel belle gueule ce salaud. Et ce cul, dix sur dix ! » Hum oui c’est cela oui... Mon visage est semblable à celui d’un adolescent. Je n’ai pas de rondeur enfantine mais j’ai gardé des traces juvéniles, dans mon sourire surtout. Il paraîtrait que j’ai un sourire angélique, un truc de ma mère. C’est souvent grâce à cela qui j’obtiens toujours tout ce dont j’ai envie. Et pourtant, je ne souris vraiment que très peu. Il vous serait surement utile de savoir qu’une fois que j’ai souris, c’est que je suis conquis. La couleur des mes cheveux change selon mes envies, naturellement ils sont blond avec des reflets roux comme le miel. Mais je passe aussi au noir et à l’opposé blond cendré. Les trais de mon visage sont extrêmement fin, tellement qu’ils paraissent féminin. C’est à la fois un avantage est un désavantage, on à pas de difficulté à m’imaginer gay, et justement, cela me vaut le plus coup et insulte. A, il y a mes yeux aussi, des abysses vertes qui vous feront pâlir de désir et d’envie. On définit mon regard de brulant, obsédant mais aussi perdu ou voilé...Mes amants souvent s’y perdent. Vous voulez essayer ? Vous y prendrez gout, je vous le promets...


« tête de mule » Oula, ça commence fort. Oui bon d’accord, je l’admets je suis très, très, entêté. Limite chiant, faut pas chercher, la plus plupart du temps j’ai raison, et je n’en démordrais pas. C’est comme cela que j’ai toujours obtenus ce que je voulais. On appelle ça la force de persuasion.
« Introverti » Je n’aime pas me donner en spectacle voilà tout. Dans la vie de tous les jours je ne suis pas quelqu’un qui aime se faire constamment remarquer. Je reste aussi très discret sur ma vie. Tout change cependant lorsque que je sors avec mes amis, je suis presque quelqu’un d’autre. L’alcool arrange beaucoup de chose...
« Travailleur » A l’école j’étais le glandeur, qui après une minute de cours se faisait envoyer au fond. Mais lorsque que j’ai intégré l’université et ensuite l’un des plus prestigieux ballets d’Angleterre. J’ai peu à peu changé d’attitude. J’ai travaillé avec acharnement. J’étais celui qui tous les soirs restait pour revoir tout les tableaux. Le jeune premier en d’autre terme.
« Ouvert d’esprit » Oui, là l’explication est très simple. Je suis gay, ce n’est pas compatible avec l’étroitesse d’esprit de tout ses sales cons qui nous entourent. Et puis j’ai bien trop peur de devenir comme mon père.
« Superficiel et dépensier » Vous vous souvenez ? Je suis bien né. Dans un milieu de luxe et de superficialité. Nous sommes tous superficiel au fond, parce qu’il faut bien plaire au autre, c’est la dure loi de notre société. Quoi que l’on en dise, chacun juge selon l’apparence de l’autre. Pour le coté dépensier, c’est juste que nous n’avons pas le même genre de consommation...
« Drôle » Je vous le disais, je suis tout autre quand j’ai l’occasion de sortir avec mes amis. Je fais le pitre. Pas du genre à faire des blagues potache. J’ai toujours eu un coté cinique, j’ai un humour noir.

Caviar
Vodka
Shakespeare, Roméo & Juliet
Chuck Berry; Johnny B Goode
Pourpre
Chocolat blanc
Celle de maman
Chez un autre homme
L'hiver
La France
L'Irlande

« « ANSWERS SOME QUESTiONS » »

Mon attirance pour les hommes.
Intégrer le Cirque du Soleil.
Un dimanche, un brunch à 1 000 livres en compagnie de ma mère.
Le jour de la faillite de mon père.

J'ai la mémoire qui flanche, j'me souvient plus très bien (a)
Il se pourrait bien ( aa )
* Exemple de poste;
Il semblerai que j'eu été blonde dans une autre vie ( aaa )

Cf première fiche
- 8 000
Mathias Lauridsen

Spoiler: