I'll take a beer & some advice <reserved>

Alanis N. McRae

Crème brûlée

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Sujet: I'll take a beer & some advice <reserved> Mer 7 Juil - 16:18

EMILY G. DAWSON & ALANIS N. McRAE Ces derniers temps, Alanis n'avait plus tellement eu l'occasion de voir Emy, parce que chacune avait ses études d'une part, et que d'une autre, chacune avait une vie sociale de son côté, et qu'il était parfois difficile de pouvoir se trouver un moment où se voir et papoter entre cousines. Bon il faut dire que déjà, le fait qu'elle ne vive plus chez ses grands-parents en Russie amélioarait déjà la situation, c'était quand même bien plus facile de se voir en habitant la même ville que d'être séparé par un bon milliers de kilomètres. Elle n'avait jamais compris comment son père avait pu l'envoyer si loin. Certes le chagrin l'accablait sûrement mais de là à rendre sa propre fille responsable, quand même. Elles s'étaient soutenues, à la mort de la mère d'Emily, la tante d'Alanis. Bien entendu Alanis n'était pas aussi directement touchée, mais quand même, ayant grandis entourée de garçons, elle avait toujours aimait être avec sa cousine, précisement parce qu'elle aussi, c'était une fille. Sa planche de salut quand la maison débordait vraiment trop de testostérone. Elles n'avaient pas le même âge et pas réellement le même caractère, mais ça ne les avaient jamais empêchées de bien s'entendre. Alanis la prenait un peu comme modèle. Pas au point de copier tout ce qu'elle pouvait faire, non, Al avait sa propre personnalité, ses goûts et tout le reste. Non, elle la prenait comme modèle plus sur un plan personnel, car à ses yeux Emy était une fille forte et sûre d'elle, de ses choix de vie, une chose qu'elle-même avait encore un peu de mal à trouver. Elle menait la vie qu'elle voulait, sans trop se soucier réellement des autres et c'est ça qu'elle espérait un jour parvenir à faire, en suivant ses envies, qu'elle admirait chez elle. Pour une fois, elle n'avait pas de cours de toute l'après-midi, alors elle se dit qu'elle passerait au bar où bossait Emy, histoire de faire une petite visite surprise à sa chère cousine, et puis même si elle n'était pas là, ça lui ferait une sortie. C'était donc tout bénef à ses yeux. Mais bon, avant de sortir, elle avait encore quelques petits détails à régler comme par exemple laver la vaisselle de la veille que son frère avait "maladroitement" oublée de faire, ses devoirs ne se feraient pas eux non plus tout seul, et surtout, elle n'allait pas sortir comme ça, encore en pyjama puisqu'elle n'avait pas eu cours de la journée. Elle s'attela donc dans un premier temps à la vaisselle, parant au plus urgent. Une fois la corvée terminée, elle se dit que pour une fois, ses devoirs attendraient un peu et elle gagna donc sa chambre pour se changer. Elle passa donc de son petit short gris et t-shirt coordonné avec une petite souris mangeant un cookie à une tenue plus appropriée. Jean slim noir associé avec un t-shirt aux manchres 3/4 blanc, surmonté d'un petit gilet de serveur noir lui aussi et une paire de ballerines cirés de la même couleurs. Elle avait noué ses cheveux en un petit chignon brouillon, mettant un fin bandeaux pour retenir les quelques mèches trop courtes sur son front et là voilà parée pour sortir. En passant, elle prit au passage ses clés, son sac et tout ce qui devait s'y trouvé obligatoirement quand elle sortait de l'appartement: portable, porte-feuilles, I-Pod et son bouquin. Enfin elle pouvait sortir. Sur le chemin la menant de son quartier jusqu'a Leicester Square où se situait le Chiquito, elle prit donc le métro. C'était un drôle d'endroit que le "Tube" comme l'apellait les anglais. On y voyait toujours et à toutes heures du jour et de la nuit un tas de choses, drôles comme beaucoup moins. On pouvait y croiser des chanteurs qui faisaient la manche, des types allumés qui prêchaient la fin du monde prochaine ou simplement des couples qui visiblement ne se souciaient pas le moins du monde d'être observés en train de se ramoner les amygdales. Mais Alanis n'était presque jamais dérangé par tout ça car elle, comme les trois quarts du temps été plongée dans le bouquin qu'elle emmenait avec elle ou les yeux clos à écouter sa musique. Là en l'occurence, elle avait opté pour le second choix. Son baladeur était dans une des poches de son sac et diffusait dans ses oreilles les accords ravageur d'un solo de guitare de Van Halen. Beat It, Michael Jackson. C'était certes de la pop, mais bon, elle n'était pas réfractaire à autre chose que le rock. Elle aimait bien d'ailleurs l'ancien membre d'un boys band américain, Justin Timberlake. Il chantait bien et oui en plus il était mignon. Et puis qui irait lui dire de toute manière ce qu'elle devait écouter ou non? Jusqu'à preuve du contraire elle faisait encore ce qu'elle voulait. Bref, elle passa la dizaine de minutes du trajet à remuer parfois la tête et se mit en route vers le bar une fois le métro quitté pour les pavés de la rue londonienne. Elle aimait bien venir là, elle connaissait certaines serveurs, y compris sa cousine bien entendu, au bar. Et bien que oui, elle ne soit pas si vieille que ça, elle appréciait de temps à autre un bon verre mais surtout une bonne bière bien fraîche. Et puis au-delà de ça, elle venait surtout pour pouvoir parler à Emy cette fois. Elle avait besoin de ses précieux conseils concernant les hommes. Car Mal avait beau être un super confident pour elle, là elle ne s'imaginait pas lui parler de ce qui lui arrivait, parce que le connaissant, lui et son protectionnsime de grand-frère, ça ne ferait qu'empirer les choses et dieu seul sait qu'elles l'étaient déjà bien assez comme ça. Alanis franchit donc la porte du bar, cherchant du regard un signe de la présence de sa cousine. Elle s'avança un peu et repéra la silhouette de celle-ci derrière le bar et alla donc la rejoindre, s'installant sur l'un des hauts tabourets disposés devant le comptoir, déposant son sac sur celui à sa droite. Il n'y avait pas trop de clients pour le moment (normal vu l'heure), elles allaient pouvoir être un peu tranquille pour discuter. Tant mieux, elle ne voulait pas devoir redire la même chose à chaque fois parce qu'Emy serait interrompu par un client. Elle sourit à la jeune femme blonde en face d'elle. « Salut toi, ça faisait longtemps. »

Emily G. Dawson

A D M I N S ;

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Sujet: Re: I'll take a beer & some advice <reserved> Mer 7 Juil - 18:08

Depuis tôt ce matin, je n'avais pas arrêté de courir aux quatre coins de la ville. Tout d'abord, il fallut que j'aille poster une lettre, afin remercier une nouvelle fois mes grands-parents pour l'âme charitable qu'ils avaient été de m'avoir épaulé durant 5 ans. Car oui, si eux aussi m'avaient aliéné comme l'avait remarquablement bien fait mon père... la rue serait certainement devenue mon seul et unique domicile. En un deuxième temps, il fallut que je me rende à la fac de droits, tout en passant chercher mon petit café du matin chez Bruno, dans l'avenue touristique d'Oxford Street. Toute la matinée, c'était résumée à des paroles barbantes auxquels mon esprit ne pouvait s'en imprégner. La concentration n'était pas au rendez-vous et mon ennuie m'avait manifestement fait réfléchir à certaines choses. En faite, mes pensés s'étaient focalisées sur mon passé, ma vie, ma famille, et surtout mon père. Je savais qu'il avait déménagé il y a 3 ans de ça, dans les banlieues sophistiquées de Londres, au quartier Mayfair. Si quitter les lieux du malheur, quitter les lieux où ma mère et moi avions auparavant vécu, pouvait une fois pour toute éveiller en lui cette rédemption tant attendue par ses proches. Le doute sommeillait en moi. Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? Ah ne puis-je savoir si j’aime ou si je hais. Mon père m’avait assassiné il y a 5 ans. Le seul fait qu'il m'ait chassé du foyer familiale me fit comprendre la haine qu'il arrivait à maintenir au fond de lui.Jusqu'à ce que mes sentiments fassent enfin lâcher ses nerfs. Jusqu'à ce qu'il prenne enfin conscience que ma mère et moi, n'étions pas de si bonnes amies, que nous n'étions pas si proches et si complices comme l'aurait été cette famille idéale qu'il avait tant rêvé d'obtenir. Ses efforts, étaient tomber dans l'oublie en même temps que ma mère. Sa perte le ruina, et sa carrière d'avocat dégringola en quelques semaines. Son corps exhalait l'odeur de l'alcool, et sa moustache était jaunie par la consommation excessive de tabac, lorsque je l'aperçus pour la dernière fois, 5 ans plus tôt... Depuis mon retour au sein des frontières anglaises, j'vais longuement hésité à rendre visite à mon père. Pour essayer de chasser cette haine qu'il puise depuis trop longtemps en lui. J'y ai donc souvent réfléchis, mais je n'ai jamais tenté quoique ce soit. La vie de mon père avait certainement repris son cours depuis le temps, et ma présence viendrait sûrement tout gâcher. J'avais déjà détruit sa vi une fois, me rendre à sa porte, serait comme une deuxième mort. Heureusement, pour me changer les idées de cette oppression familiale et de ce fléaux scolaire qui me ruinait ma vie sociale en me surchargant de travail, j'avais pu me dégotter un petit job sympa en tant que Barman au Chiquito à Leicester Square. Même si pour certains, mener à bien ses études ne rime qu'avec travail, pour moi, il rime plutôt avec diversité des loisirs. Non, je ne suis pas flemmarde pour autant, j'aime juste partager plusieurs centres d'interêts et ne pas me focaliser sur une seule chose. Je sais que j'en suis capable et ma détermination à m'en convaincre me pousse tellement, que ce job en parallèle à mes études me convient parfaitement. De plus, c'est très souvent un moyen de me changer les idées après des heures de révisions. Je pense vraiment avoir eut de la chance en trouvant ce job qui me va comme un gant. La matinée se déroula à une lenteur extrême que je ne pourrais vous décrire. L'attente, l'incompréhension, sont des sensations auxquels mon organisme essaie souvent de lutter. Mais celles-ci ont trop d'emprise sur moi. Bien heureusement, ce jour-là, ma journée se termina plus tôt que prévu étant donné que je n'avais pas vraiment la foie de poursuivre les cours qui suivaient. Après avoir batifoler durant plusieurs heures dans les ruelles du coeur de Londres, il fut temps de reprendre le travail et d'aller bosser au Chiquito. Il devait être dans les environs de 16H00, lorsque je me stoppa devant l'entrée du bar. A mon arrivé, Sebastian et Milie, sirotaient un café au fond de la salle, ils portaient chacun leurs uniformes -seulement un petit tablier serré à la taille se coupant mis cuisses- qui prouvent qu'ils sont membres du personnel. Le mien était roulé en boule dans mon sac comme un vulgaire chiffon. A mon entrée dans le bar, Sebastian et Millie me saluèrent d'un signe de main au loin, continuant aussitôt leur discussion. Mes yeux se levèrent au ciel, un sourire détendu sur les lèvres. J'avais l'habitude de cette atmosphère qui planait dans la salle. Cet esprit de convivialité qui est au rendez-vous chaque soir lorsqu'un super groupe inconnu du grand publique se produit sur notre petit scène d'amateur. Au sein de l'équipe du personnel, c'est plutôt agréable, même si j'ai souvent quelque chose à reprocher à Sebastian, et réciproquement d'ailleurs. J'enfilai donc dans un geste las mon tablier, le nouant autour de ma taille avec impassibilité. A l'instant même où le noeud du tablier fut terminé, mon regard se posa automatiquement sur l'heure qu'indiquait la pendule suspendue au dessus de ma tête. Elle indiquait 16H07. Je commençais à peine à nettoyer le comptoir, qu'à ma grande surprise, une personne à laquelle j'attachais beaucoup d'importance, franchit le seuil de la porte. Un large sourire étira mes lèvres volubité. Je poussa un léger " Heyy " pour témoigner l'effet de surprise que sa présence avait provoqué en moi. J'avais déjà revu Alanis il y a deux mois, mais c'était déjà trop longtemps pour deux cousines aussi proches que nous. J'avais souvent espéré garder bon contacte avec Al' lorsque j'étais encore coincée à Moscou, et je fus satisfaite de voir que les liens entre nous que nous avions tissé durant notre enfance étaient restés intacte à l'absence de contacte. « Wow, quelle surprise ! Je suis contente que tu es eu le courage de venir à moi.» Alanis s'approcha du bar et s'assise sur l'un des sièges présents au devant du comptoir tout en me lâchant : « Salut toi, ça faisait longtemps. » Mes yeux plissés formaient un arc, et mes fossettes étaient apparu lorsque mon sourire s'élargit un peu plus. Je m'exclamai de plus belle : « Alors ? L'objet de ta visite ma chère »

Alanis N. McRae

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Sujet: Re: I'll take a beer & some advice <reserved> Jeu 8 Juil - 14:39

Elle s'était toujours demandé ce qu'elle aurait fait à sa place. Comment elle aurait vécu tout ce qu'elle avait déjà enduré sur un plan personnel. C'est vrai qu'elle, elle avait eut de la chance, ses parents étaient de vrais crèmes, son père un père aimant et juste même si un peu sévère sur certaines choses, sa mère elle, que dire si ce n'est qu'elle était la femme la plus influente dans sa vie, car elle avait abandonné son rêve, sa carrière qui promettait d'être une réussite pour se consacrer avec brio à ses cinq enfants. Pareil, contrairement à Emy qui n'était pas spécialement proche de sa soeur, Al elle avait avec ses quatres frères une complicité évidente. Alors oui, parfois, elle se demandait comment elle aurait fait à sa place, quand son propre père l'a tout bonnement envoyer se faire foutre sans autre forme de procès. Non vraiment, elle ne s'en serait sûrement pas sortit, se connaissant, raison de plus pour laquelle elle admirait Emily, sa force de caractère et sa capacité à se remettre même du pire. C'est d'ailleurs dans ces moments là qu'on réalise souvent la chance qu'on a. De petites choses insignifiantes prennent leurs valeurs, des trucs insoupsçonnés et bien trop souvent sous-estimés. De nos jours, dans la société matérialiste et égoiste où l'on évolue, les valeurs comme la famille étaient mises à mal par l'intérêt de chacun. Mais honnêtement, Alanis ne concevait pas une seconde de ne pas partager sa vie, bonheurs comme malheurs avec ses proches. Mais bon, sur ce point, elle devait sûrement passer pour une utopiste ou une fille gnan-gnan, un peu simplette qui croyait encore au Père Noël. Enfin, elle avait sa conception de la vie, et dans la sienne elle s'inspirait de ce qu'elle vivait avec sa famille car c'est connu, le passé influence toujours quoi qu'on en dise le futur. Mais elle n'était pas venue pour jouer les psy. Comme sa cousine, et même si elle ne travaillait pas à côté des cours, Alanis aimait pouvoir se changer les idées à loisir en faisant tout un tas d'autres choses en dehors des cours. Elle allait au cinéma aussi souvent que possible, elle apprenait à cuisiner en observant son frère et sa mère quand elle était chez elle, elle faisait du roller depuis quelques années, elle assistait à de petits conccerts (le plus souvent ici d'ailleurs, une autre raison pour laquelle elle aimait venir ici), elle écrivait bien entendu aussi et elle aimait se rendre au British Museum pour observer les gens et les objets entreposés dans les immenses galleries du musée. Ecclectique, ça oui elle l'avait toujours été, dans ses goûts comme dans ses domaines de connaissance. Elle s'intéressait à beaucoup de chose, trop parfois puisqu'elle passait souvent petite pour la tête de la classe, mais tant pis. Du moment que sa soif d'apprendre ne cesserait de se manifester, elle comptait bien continuer sur sa lancée. C'était un peu une sorte d'hédonisme, très éloignée du principe initial mais elle citait toujours avec fierté cette phrase d'un de ses modèles: Gandhi. "Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre pour toujours." Pour elle cette phrase prenait donc tout son sens quand elle lisait que de soi un livre ou simplement des sites sur le net, mais elle était toujours ravie d'apprendre quelque chose chaque jour, même la plus insignifiante qui soit. Mais bref. Une fois qu'elle était entrée dans le bar, où elle aperçu deux des serveurs attablés qui se buvaient un café avant d'apercevoir sa cousine derrière le comptoir. Elle lui avait manqué. C'est vrai, sans doute plus qu'elle ne l'aurait cru, et peut-être même de façon encore insoupsçonnée pour Emy. Car en cinq ans, les contacts entre elles avaient été des plus limités, mais fort heureusement, ça n'avait pas réussi à entacher leur lien, et elles s'étaient presque retrouvés au retour d'Emily il y a trois mois comme si de rien n'était. Bien sûr, ce n'était pas le cas, quand même, puisqu'elle avait vécu une demi décénie dans un pays lointain, mais pour elle ça n'avait rien changé au fait qu'elle restait sa cousine adorée, son amie et confidente. Alors en approchant du comptoir, Al rendit son "Hey" de surprise à sa cousine et s'installa sur un tabouret avant de lui dire que ça faisait un bout de temps qu'elles ne s'étaient plus vu. Ems, comme toujours, trancha directement dans le vif en lui demandant l'objet de sa visite. Alanis sourit elle aussi de plus belle tout en s'appuyant du coude au bar. « Avant que je te le dise, sers-moi donc une bière tu veux? » Ce n'était pas tellement pour se donner du courage qu'elle lui demandait de lui servir à boire. Non l'alcool n'avait pas un réel effet déshinibiteur sur elle (en tout cas ce n'était pas avec une petite bière qu'elle se mettrait à tout dire sans retenue), mais elle avait plutôt tendance à rire de tout. Comme on dit, elle avait l'alcool marrant, mais bon, elle n'avait été réellement saoule qu'une fois dans sa vie alors on peut lui pardonner. Non, si elle voulait boire c'était tout simplement parce qu'elle avait soif et qu'une bonne petite bière bien fraîche lui apaiserait le gosier. Elle attendit donc sagement qu'elle dépose le verre devant elle et la remercia avant de reprendre la parole ensuite devant l'air dubitatif de son aînée. « Bon, je viens auprès de ma chère cousine pour te demander un petit conseil. Rien de bien méchant je t'assure. » Elle but une petite rasade de sa bière et s'essyua la lèvre pour enlever le léger nuage de mousse qu'elle avait gardé sur la lèvre. Décidemment, quand ce n'était pas son macchiato, c'était la bière. Enfin revenons-en à nos moutons. Elle ne vendait pas directement la mèche sur le réel sujet de la conversation qu'elles s'apprétaient à avoir, pour faire durer le suspens d'une part, mais surtout parce qu'elle ne voulait pas avoir l'air d'être une parfaite idiote. Bien qu'elle savait très bien qu'Emy ne la jugerait pas, mais quand même, apellez ça de l'auto-préservation, mais elle préférait la laisser un peu deviner plutôt que de tout déballer comme ça, sans préavis.

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