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 NP = She can be your nightmare - over

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AuteurMessage
Alexyz B. Parker
Alexyz B. Parker
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Mon avatar : Rachel Bilson ♥️
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MessageSujet: NP = She can be your nightmare - over   NP = She can be your nightmare - over Icon_minitimeSam 12 Déc - 0:34

NP = She can be your nightmare - over 5vqikkgif


« OF YOU CHARACTER WE KNOW »

* Nom & Prénom; PARKER, Norah Cara.
* Âge & Date de Naissance; 22 ans, le 6 Juin 1987.
* Lieu de Naissance; Brighton, Angleterre.
* Lieu d'habitation; Quartier Oxford, Londres.
* Profession / Job; Etudiante en Langues / Serveuse dans un bar.
* Loisirs; La débauche.

« TOUCH MY BODY »

« On a toujours le choix. »

Quand une vie commence, on ne veut évidement pas qu’elle ne s’arrête de si tôt. La famille Parker faisait partie de ses familles pour qui tout allait bien. Stephen et Lauren Parker étaient deux parents exemplaires, leur fille, Norah se débrouillait vraiment bien. Elle était déjà avancée pour son âge, et ses parents n’en étaient que plus fiers. Comment ne pas l’être avec une fille parfaite ? Cette gamine d’à peine cinq ans était déjà une des plus mignonnes filles de sa classe. Certes, le physique ne compte pas dans ses petites classes, mais pour ses parents s’étaient un plaisir d’avoir une petite fille aussi jolie et polie que Norah. Néanmoins, derrière les apparences parfaites que laissait apercevoir cette famille, rien n’était aussi bien derrière le grand rideau. Stephen trompait sa femme. A cette époque, Lauren devait le savoir, mais elle préférait l’ignorer, se dire que ça n’était qu’une femme, juste comme ça.

Mais malheureusement, tout bascula. Norah était une petite fille intelligente, elle voyait quand ses parents n’étaient pas bien. Mais, elle ne s’en rendit compte que trop tard. Elle surprit son père avec cette femme, qui n’était pas sa mère. Ils ne faisaient rien de mal – ou du moins pour l’instant – mais Norah ne put retenir ses larmes de couler. Son père ne daigna même pas lui donner des explications, il partit avec cette femme. Elle était trop jeune pour comprendre le complexe de l’amour. Il valait mieux pour elle se protéger de tous ce qui concernait l’amour et ses méfaits. Deux jours après la fuite de son père, elle osa parler à sa mère, pour lui poser des questions, un tas de questions.

NORAH – « Maman, dis, Papa il reviendra pas ? »
LAUREN – « Non, ma chérie je suis désolée. »
NORAH – « Il t’a fait du mal ? »
LAUREN, la prenant sur ses genoux. – « Ma chérie, ne te pose pas ce genre de question. »
NORAH – « Pourquoi tu n’y réponds pas ? Moi, il m’a fait du mal papa. »
LAUREN – « Oh, mon cœur. Je te promets qu’il ne t’en fera plus. »
NORAH, lui tendant son petit doigt. – « Promis ? »
LAUREN – « Oui promis. Aller maintenant va te coucher mon ange, il est tard. »

Sur cette belle promesse, Norah partie dans sa chambre. Elle croyait dure comme fer en sa mère. Néanmoins, Norah changea. Voir son père partir n’était pas quelque chose de simple et Norah se renferma violement sur elle-même, refusant de parler à qui que ce soit. Personne ne savait ce qu’elle pensait de toute cette histoire, même elle, elle avait du mal à comprendre. Elle s’en voulait, c’est ce que disait sa mère pour justifier le silence de sa fille. Mais qui sait ? Cette gamine était si jeune et si fragile, comment vouliez vous qu’elle survive à une chose comme celle là. Elle avait vécut six ans avec l’amour de cette famille parfaite, avec une vie parfaite. Elle était heureuse à cette époque. On lui avait prit l’amour de son père, on lui avait prit sa famille, et six ans de sa vie. Comment était-elle censée réagir ? Les jours passaient et Norah ne parlait que peu. Lauren s’inquiétait pour sa fille, la voir dans cet état la mettait dans une position inconfortable. Elle ne voulait pas passer pour une mauvaise mère – qu’elle n’était pas. Voyant que les choses ne s’arrangeaient pas, elle décida d’emmener sa fille chez un psychologue. Si Lauren n’était pas capable de faire parler sa fille peut-être qu’un professionnel pouvait le faire.

Inventant une histoire mal conçut, Lauren emmena sa fille chez le psychologue, Norah ne se doutait évidement pas de ce qui était en train de se passer. Quand la gamine entra dans la salle, elle fut surprise par l’étendue de la pièce. Elle était spacieuse avec un sofa en daim au milieu de la pièce. L’homme posté derrière son bureau retira ses lunettes et se dirigea vers les deux arrivantes. L’homme se baissa au niveau de Norah pour lui faire un grand sourire et lui tendre une sucette. Que ne ferions-nous pas pour amadouer une gamine de sept ans. Norah lui rendit son sourire et attrapa la sucette.

LAUREN – « Bonjour Arnold. »
ARNOLD – « Soyez les bienvenues mes chères. Installez-vous. »
LAUREN, prenant par la main Norah. – « Merci de nous recevoir aussi vite. »
ARNOLD – « C’est normal. Alors que ce passe-t-il avec cette petite ? »
LAUREN – « Je ne sais pas, elle ne prononce plus un mot depuis tellement longtemps. Je m’inquiète vraiment beaucoup pour elle, elle est si jeune… »
ARNOLD, hochant la tête et se tournant vers Norah. – « Dis moi, Norah, ça te dirai de jouer avec moi ? »
NORAH, hochant la tête et se tournant vers sa mère. – « Peut ? »
LAUREN – « Oui ma chérie, va ! »

Arnold demanda à Lauren de se mettre à l’écart le temps que Norah s’habitue à la présence de celui-ci. Norah jouait en silence, elle était calme comme gamine, elle ne bronchait pas quand le psychologue lui cassait sa maison, elle se contentait de froncer les sourcils. Arnold essayait tant bien que mal de comprendre le fonctionnement de Norah, mais c’était plus compliqué que prévu. Il lui montra des vignettes sur lesquelles il y avait à chaque fois un beau dessin, et Norah devait dire ce que celui-ci représentait. Elle était douée, elle trouva sans difficulté. Jusqu’au moment où, Lauren sortie de la salle, pour qu’Arnold parle avec Norah ; il s’installa sur le sofa avec cette dernière. Et la discussion débuta sur son père – autant en venir aux faits.

NORAH – « Je l’aime plus papa, parce qu’il aime plus maman. »
ARNOLD – « Tu sais, Norah, ça n’est pas de ta faute si ton papa est parti. »
NORAH – « Je sais, mais maman elle est triste, et j’aime pas quand elle est triste. »
ARNOLD – « Pourquoi est-ce que tu ne lui dis pas à ta maman tout ça ? »
NORAH – « Parce que sinon, elle va pleurer, et puis elle va me serrer fort dans ses bras en me disant de ne pas m’inquiété. Mais je sais qu’elle est inquiète. »
ARNOLD – « Tu es une petite fille très intelligente Norah, avec un joli sourire. Je suis sûr que si tu souris à ta maman, elle va sourire aussi. C’est pour toi qu’elle est inquiète. »
NORAH – « Ah bon ? Et si je lui fais un gros câlin, maman elle sera plus jamais triste ? »
ARNOLD – « Pour le moment, non. Elle sera aussi heureuse que tu l’es… »

Après ses quelques paroles, Norah descendit du sofa et se dirigea vers la porte, qu’elle ouvrit sans difficulté, avant de se ruer vers sa mère assise dans un coin de la salle d’attente. Puis la gamine lui fit un gros câlin, en lui disant que plus jamais il fallait qu’elle soit inquiète pour qui que ce soit. Lauren se mit alors à pleurer à chaudes larmes. Quand Norah le sentit, elle se demandant à nouveau pourquoi elle pleurait et vit alors le sourire qu’avait sa mère tracé sur le visage. Norah lui rendit un énorme sourire, et puis elle la prit par la main pour l’emmener dans la salle…

« Me crois-tu capable de comprendre ? »

La vie était devenue plus simple, plus gaie. Norah avait huit ans. C’était une jolie jeune fille très épanouie, et très heureuse. Etant fille unique et n’ayant que sa mère, ces deux là étaient très proches. Tout se passait bien, tout était parfait – ou presque. Depuis quelques mois, Lauren cachait quelque chose à sa fille, quelque chose d’assez important, et tant que rien n’était sérieux, Lauren ne voulait pas alarmer sa fille. Néanmoins ce jour arriva. Le fameux jour où Norah allait faire la connaissance de son beau-père, celui avec qui elle devait dorénavant partager sa mère. Quand Lauren en parlant à sa fille, cette dernière ne fut pas contente, elle était plus vexée que triste à vrai dire. Il était français, il s’appelait Bruno, Norah ne savait que penser de lui avant de l’avoir rencontré, elle ne voulait pas partir sur une mauvaise image de lui, mais elle ne pouvait s’empêcher de lui trouver des défauts tous aussi grotesques les uns que les autres. Lauren organisa alors un dîné à la maison, Norah s’était faite toute belle pour l’occasion. Quand Bruno arriva, Norah fut surprise, elle ne s’attendait pas à un homme aussi charmant que celui qui était présenter devant ses yeux. Ledit Bruno lui fit un grand sourire, que Norah lui rendit avec beaucoup de franchise.

BRUNO – « Tu sais, Norah ta mère m’a beaucoup parlé de toi. »
NORAH – « Beaucoup comment ? »
BRUNO, riant – « Elle m’a certifié que tu ne me mangerais pas. »
NORAH, souriant – « Je ne mange pas les humains moi. »
BRUNO – « Heureusement pour moi alors… Elle m’a aussi dit que tu étais une jolie petite fille, et je vois qu’elle ne m’a pas menti sur ce point. »
NORAH – « Ma maman, elle ne ment jamais ! »
LAUREN, riant – « Tu entends ça ? A ces yeux je suis parfaite. »
BRUNO – « Mais tu l’es. »

Sur ces mots, Norah observa la scène qui se déroulait devant ses yeux. Ce regard qu’avait Bruno quand il regardait Lauren était incroyablement doux. On aurait dit qu’il la désirait du regard. En voyant cette scène, certaines fillettes, auraient interrompu ce moment, mais Norah non. Elle voulait qu’il dure longtemps. Elle ne connaissait pas l’amour, elle ignorait tout du véritable sens de ce mot. Mais elle voyait sa mère, et elle voyait à quel point elle avait l’air heureuse en la présence de Bruno, ce qui remplissait de bonheur Norah. Cette fillette n’avait peut-être que neuf ans, mais elle comprenait très vite les choses, et elle savait tous les sacrifices qu’avait fait sa mère pour elle, alors elle voulait qu’elle soit heureuse.

NORAH – « Vous allez vous marier ? »
LAUREN, manquant de s’étouffer – « Norah voyons, on ne pose pas ce genre de questions. »
NORAH – « Ben, quoi ? Pour une fois que tu souris sans faire semblant. »
BRUNO – « Ecoute, Norah pour le moment, ta maman et moi, on est heureux, et si tu es heureuse toi aussi, alors tout va bien. »
NORAH – « Oui, je suis heureuse parce qu’elle est heureuse. »
LAUREN, prenant Norah dans ses bras. – « Ma chérie… »
NORAH, chuchotant – « Et pis, il est bien, je l’aime bien moi. »

Lauren ria doucement. Les trois ans qui suivirent se passèrent comme le reste de la soirée : sans encombres. Norah était une jolie fille qui s’épanouissait dans sa nouvelle famille. Lauren et Bruno s’étaient mariés, avec l’accord de Norah évidement. Tout le monde était heureux dans le meilleur des mondes. Norah était devenue une véritable fille. Quelques années auparavant, personne n’aurait pu se douter qu’elle deviendrait aussi gentille et chaleureuse, avec une joie de vivre contagieuse. Elle intégra une prestigieuse école à Brighton, avec l’aide de son beau père. Leur relation avait d’ailleurs beaucoup évoluée, Norah aimait vraiment Bruno, elle le considérait comme son véritable père, elle passait beaucoup de temps avec lui, et n’éprouvait aucune jalousie à son égard comme aurait pu l’avoir certaines fillettes du même âge. Tout le monde le savait : cette famille était de nouveau parfaite. Ils touchaient le bonheur, l’appréciait et le conservai depuis trois ans maintenant. Beaucoup de familles étaient jalouses, parce qu’il n’arrivait plus de malheur à la famille Parker. On disait que Lauren l’avait mérité après tout ce qu’elle avait enduré. Et puis il y avait ceux qui disaient que ça ne durerait pas, que de toute façon, cette famille était vouée à l’échec. Dans l’école de Norah, beaucoup lui faisait un traitement de faveur suite à ce qu’il s’était passé dans sa vie. Norah n’en souffrait pas, elle était comme toutes ses gamines : heureuse.

Tout le monde sait que le bonheur est de court duré. Il a duré trois ans. Qui aurait pu penser qu’il s’effacerait aussi facilement ? Beaucoup l’ont pensé sans le dire réellement. Lauren y croyait à ce bonheur, malgré le fait que tout soit éphémère en ce bas monde. Et la suite des évènements n’allait pas lui plaire, à qui plairait-elle ? L’arrivée brutale de Stephen. Son retour à Brighton. Qui s’y attendait ? Personne. Ni même Norah, ni Lauren et encore moins Bruno. Norah n’avait plus eu de nouvelles depuis que son père était parti, et il osait revenir tout souriant, avec pleins de cadeaux dans les bras. Norah était sans doute trop jeune pour comprendre la situation, elle était contente de revoir son père, malgré tout, parce qu’il était son père, celui avec qui elle avait passé tout de même six ans de sa vie avec lui, et malgré le mal qu’il lui avait fait, elle était incapable de lui en vouloir – pour le moment du moins. Ce retour inattendu, n’avait pas enchantée Lauren, elle avait d’ailleurs refusé que Norah voit son père, pas après tout ce temps. Ils s’étaient parlé, pendant que Norah était avec Bruno. Malgré le fait que Lauren veuille protéger sa fille de Stephen, elle savait que c’était à cette dernière de choisir. Norah voulut évidement voir son père, elle était contente de le revoir. Il était venu seul, et il valait mieux, pour ne pas risquer de faire fuir Norah…

« Tout à une fin. »

Douze ans. Norah avait bien grandit, elle était devenue une véritable petite princesse. Elle savait ce qu’elle voulait, et l’obtenait. Ou du moins, c’était une petite fille parfaite en tout point. Elle était heureuse et très épanouie. Elle voyait son père une fois toute les deux semaines, sa mère n’était pas trop pour, mais Stephen menaçait de demander la garde exclusive de Norah et Lauren avait peur de perdre le droit de voir sa fille. Je ne dirais pas que tout était parfait, parce que cette perfection, ils l’avaient perdu le jour où Stephen était revenu à Brighton. Et les choses n’allaient pas pour s’arranger. Un week-end alors que Norah était chez son père, celui-ci s’était absenté pour quelques minutes, et Norah avait eu la merveilleuse idée de vouloir visité la grande maison où habitait son père pour le moment. Elle monta les marches, et prit la première porte à gauche. Elle se retrouva dans une immense chambre rose bonbon, avec des jouets un peu partout, on aurait dit qu’une gamine d’environ neuf ans vivant ici. C’est alors que son père pénétra dans la pièce à son tour. Norah arborait un joli sourire, heureuse de voir cette belle chambre.

STEPHEN – « Mon cœur, il y a quelque chose dont je dois te parler, viens descend avec moi… »
NORAH, prenant la main de son père – « Elle est pour qui cette chambre, papa ? »
STEPHEN, prenant Norah sur ses genoux – « Tu sais que je n’ai pas été présent dans ta vie pendant longtemps, et tu sais à quel point j’en suis désolée. Et bien, pendant tout ce temps, j’étais avec Miranda, c’est ta belle-maman, tu sais je t’en ai déjà parlé… »
NORAH – « Oui, elle est très jolie même. »
STEPHEN – « Oui, voilà. Et bien, puisque Miranda et moi, on s’aimait beaucoup, et bien, tu as une petite sœur maintenant. Elle s’appelle Opale, et elle a neuf ans. »
NORAH – « Une petite sœur ? Une vraie ? »
STEPHEN, riant – « Oui, ma chérie, désolée de ne pas de l’avoir dit avant. »
NORAH – « Mais maintenant, tu m’aime plus moi, tu l’aime elle. »

Sur ces mots, Norah descendit des genoux de son père, et se dirigea vers le salon. Elle n’en voulait pas à son père, parce qu’elle pouvait comprendre le fait qu’il ne lui ait pas dit. Elle était simplement égoïste. Elle avait toujours été la seule aux yeux de ses parents, et elle voulait que ça continue comme ça. Stephen ne sut quoi répondre après la phrase de sa fille, elle avait raison dans le fond, Opale était sa fille, et il l’aimait plus uniquement parce que sa mère était Miranda, et non Lauren. La haine qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre était incroyable, ils ne supportaient pas de rester dans la même pièce. Et tout le monde allait pouvoir en profiter durant l’anniversaire de Norah. Cette dernière fêtait ses treize ans, et elle en était très fière, voilà des mois qu’elle organisait cette fête avec tous ses amis. Norah avait bien spécifié à son père que cet anniversaire ce passerait comme prévu, et qu’il ne fallait pas qu’il débarque à l’improviste. Et il écouta sa fille – au début. Il devait être cinq heures de l’après midi, la petite fête de Norah battait son pleins, elle avait ouvert ses cadeaux et avait soufflé ses treize bougies. Son père eut la mauvaise idée de débarquer, au plus grand désespoir de Lauren, qui essaya tant bien que mal de l’empêcher d’entrer…

LAUREN – « Tu n’étais pas censé venir aujourd’hui, Stephen ! »
STEPHEN, montant le ton – « C’est l’anniversaire de ma fille et je veux la voir, compris ? »
LAUREN – « Non, tu peux la voir demain toute la journée… »
NORAH, arrivant – « Papa, qu’est-ce que tu fais là ? »
STEPHEN, entrant et poussant Lauren – « Je suis venu pour ton cadeau, ma princesse. »
NORAH – « Mais et demain ? »
STEPHEN – « On se verra quand même demain, promis. Ouvre-le maintenant. »
NORAH, déchirant le papier – « Oooh. Merci papa, mais maman m’a déjà offert la même chose. »
STEPHEN, se tournant vers Lauren – « Quoi ? »
LAUREN – « Norah, ma puce, va rejoindre tes amis. »
NORAH – « Non, je veux pas que vous vous criiez dessus. »
LAUREN – « Voyons ma puce, personne ne va crier ici. »
STEPHEN, soufflant – « Toujours à lui faire des promesses que tu ne tiendras pas, Lauren, tu n’as décemment pas changée ! »
LAUREN, se tournant vers Bruno à côté. – « Emmène là, s’il te plaît. »

Norah n’entendit pas le reste de la conversation, mais voyant sa mère faire de grands gestes elle devina qu’elle avait trahit sa promesse. Lui faire ça le jour de son anniversaire, s’engueuler devant une bonne trentaine d’invités. Ca n’était pas correct. La journée se termina comme elle avait commencé, la bonne humeur en moins. Norah en voulait à ses parents, elle les haïssait à ce moment, de ne pas avoir pu tenir une journée sans se prendre la tête, même quelques heures, c’était trop demandé que d’avoir un bon anniversaire ? Il faut croire. Cette ancienne famille partait à la dérive. Norah refusait de parler à ses parents. Et ces derniers de se parler entres eux. La catastrophe familiale était assurée. Norah était tranquillement dans sa chambre quand Bruno arriva.

BRUNO – « Je peux entrer ? »
NORAH, se tournant vers lui – « Oui. »
BRUNO, s’installant à ses côtés – « Que se passe-t-il, princesse, pourquoi tu es triste comme ça ? »
NORAH – « Ils ont gâchés mon anniversaire. Tous les deux. »
BRUNO – « Tu sais ça n’est… »
NORAH, le coupant – « … Pas leur faute ? Si. Ca l’est. Ils pouvaient bien faire un effort, je leur demandais pas grand-chose, et même rien du tout. J’avais demandé à papa de ne pas venir et il est venu. Maman m’a promit de ne pas s’énervé après papa et elle l’a fait. »
BRUNO – « Tes parents t’aiment Norah. Ta mère ne voulait pas que tu t’inquiète. »
NORAH – « Elle n’a pas à me promettre des choses fausses ! »
BRUNO – « Tu as raison, mais elle s’est excusée non ? Tu lui feras la tête longtemps ? Parce qu’elle a fait des pancakes comme tu aimes et elle voudrait de faire pardonner. »
NORAH, souriant – « Des pancakes ? Mais, elle sait pas les faire… »
BRUNO, riant – « Moi, si. Aller grimpe princesse. »

« Quelqu’un de différent. »

Un changement. Brutal et sans retour. Norah n’était plus la gentille petite fille qu’elle était, bien au contraire. La cause ? Personne ne le savait. Elle, elle ne disait que c’était juste comme ça, et que personne n’avait à savoir le pourquoi du comment. Sa nouvelle personnalité n’était pas bonne, au contraire. Elle était passée du stade de princesse, à peste, et elle s’en vantait. Lauren s’inquiétait pour sa fille, mais il ne fallait pas. En changeant de la sorte Norah allait aller loin. On ne peut rien faire en étant honnête et juste. Norah l’avait découvert il y a peu de temps, alors elle avait décidé de changer du tout au tout. Elle n’avait plus rien à perdre en fait. Son père était comme mort, enterré six pieds sous terre à ses yeux et c’était mieux ainsi. Ses fréquentations avaient changés. Pour la fête organisée pour ses quatorze ans, l’ambiance n’était plus la même qu’un an auparavant. Norah avait réussit à convaincre ses parents – Lauren & Bruno – de la laisser seule un après midi. Et bien, qui aurait cru que la demoiselle allait autant se lâcher, aussi bien sur l’alcool que sur les garçons présents. L’après midi tourna quelque peu en bordel collectif, entres ceux qui vomissaient et ceux qui s’embrassaient, la journée était bien complète. Cette journée resta d’ailleurs gravé dans beaucoup de mémoire ; pour Norah, comme le début de sa nouvelle vie ; pour Lauren, comme le jour où sa fille l’a déçut ; pour tous ses gamins, comme une journée extraordinaire pendant laquelle, ils n’ont pas fait des choses très bien.

Les mois passaient, et Norah évoluaient. Toujours dans le même sens. Elle était considérée comme une vraie princesse dans son école, elle en était d’ailleurs très fière. Jusqu’au jour où elle rencontra Opale. Oui, sa demi-sœur. Celle qui avait un lien avec son père. Norah ne pouvait que la détester, elle ne supportait plus son père depuis plus d’un an. Elle refusait de le voir, de lui parler, de répondre à ses lettres. Ce dernier avait d’ailleurs abandonné, trop facilement d’après Norah, cela prouvait à quel point il ne tenait pas à elle tant que ça. Il voulait passer pour un bon père qu’il n’était pas. Pas avec elle du moins. Opale avait l’air parfaite comme fille. Elle avait douze ans et demi, et Norah, quinze, elles étaient différentes à un point inexplicable. Et pourtant…

OPALE – « Salut, Norah. »
NORAH – « Qu’est-ce que tu me veux, Opale ? »
OPALE – « Rien, juste te parler. »
NORAH – « Parler ? Mais de quoi ? On a rien en commun toi et moi, et tu le sais. »
OPALE – « Si, on a un père en commun, au cas où tu l’aurai oublié. »
NORAH, sarcastique – « Oui, j’espérais pouvoir l’oublier, mais merci de me le rappeler. »
OPALE, souriant. – « Tu es capable d’être gentille quand tu veux. »
NORAH – « Tu ne me connais pas ! »
OPALE – « Non, pas encore… »

Et sur ces paroles, Opale partie rejoindre ses amis. Norah resta planté là pendant plusieurs minutes. Elle était intriguée par cette fille, par sa demi-sœur, par ses paroles. Elles n’avaient rien en commun, Norah essayait de s’en convaincre. Elles étaient des opposés. Mais elles s’attiraient comme des aimants. Et Norah ne pouvait s’empêcher de vouloir connaître celle qui lui avait prit son père. Elle n’en voulait pas à Opale, parce qu’elle savait qu’elle n’y était pour rien, elle savait parfaitement que même sans Opale, son père aurait réagit de la sorte. A la fin des cours, Norah attendit patiemment qu’Opale sorte de son cours. Et la prit par le bras pour l’emmener un peu plus loin. Sur un banc. En face d’un parc, c’est là que débuta leur inexplicable amitié. Chaque soir après l’école, elles se retrouvaient ici, pour parler. De tout, de rien. Elles ne parlaient pas de leurs parents, c’était un sujet sensible, mais il y avait tellement à découvrir.

Les années passaient et se ressemblaient. Norah avait grandit, Opale aussi. Leurs vies étaient liées. Norah était celle qui faisait n’importe quoi, qui tentait tout, et Opale était celle qui la remettait sur le droit chemin. Les soirées s’enchaînaient pour Norah, elle aimait ça, elle ne vivait plus que la nuit. Les cours étaient ennuyant, elle avait toujours été une très bonne élève, même sans travailler, elle avait la moyenne. Ces capacités étaient grandes, elle le savait, et en usait. Elle usait aussi de ses charmes, pour rentrer en discothèque à ses dix sept ans. Elle avait la vie devant elle, elle profitait de chaque instant, de chaque minute, chaque seconde de son existence. Elle buvait, fumait et faisait toutes sortes de choses – pas très catholiques. Elle assumait d’être devenue à moitié une catin, elle le savait. Elle décevait sa mère chaque jour un peu plus. Norah ne pouvait pas s’en empêcher, elle était dépendante, de toutes ses choses qui étaient capables de lui bouffer la vie, de la détruire à petit feu, mais qu’importait, Norah était comme ça. Elle s’en foutait de ce que pouvait penser ses amis, ses parents, et tous les autres. Mais, un soir, alors que tout se passait comme habituellement, elle avait prit comme à son habitude des pilules, histoire que la soirée soit plus amusante ; elle se laissa emporter par le flot, ne voyant plus rien, ne sentant que la musique passait à travers elle. Elle dansait comme une folle. Jusqu’à ce que Daron, décide qu’il était tant de partir, Norah le suivit sans broncher. Dehors il faisait froid, et Norah ne voyait rien, sobre ou non. Daron marchait vite, elle ne suivait pas. Elle tomba sur le sol mouillé, et ferma lentement les yeux.

INDIVIDU 1, touchant son visage – « Mademoiselle ? Vous m’entendez, il faudrait peut-être appeler une ambulance ? »
NORAH, se réveillant peu à peu – « No-non, pas d’ambu-bulance. »
INDIVIDU 2 – « Papa, elle se réveille. »
INDIVIDU 1 – « Comment t’appelles-tu ? »
NORAH – « No-norah. »
INDIVIDU 1 – « Quelqu’un t’as fait du mal, Norah ? »
NORAH, essayant de se relever – « Q-Quoi ? Non. »
INDIVIDU 2, l’aidant à se relever – « Il faut qu’on appelle une ambulance ou ça ira ? »
NORAH, passant la main dans ses cheveux. – « Juste un taxi, ça m’ira. »


« Laisse-moi être qui je veux. »

« Vingt-deux ans. Et j’écris toujours dans ce journal. Depuis mes huit ans. Ma définition de la vie a beaucoup évoluée. Moi-même j’ai beaucoup évoluée. A mes huit ans j’étais une princesse, à mes douze ans je l’étais toujours, à mes quatorze ans j’étais une garce, une peste, à mes dix sept ans j’étais carrément devenue une pute. Maintenant qu’on en parle je me sens soulagée. Le plus dur est derrière moi, non ? Je croyais ne plus rien avoir à perdre à cette époque, je n’étais qu’une riche héritière égoïste avec un égo gros comme le monde. Je pensais que rien ne me résistait, et c’était le cas. On a tout ce que l’on désire quand on est sûr de soi. C’est une chose que j’ai apprise bien vite, et que j’ai mis en place très rapidement. Je ne me suis pas faite pistonnée pour en arriver là où j’en suis. Je n’en ai jamais eu besoin. J’étais la meilleure. Cette époque est bizarrement révolue. Je ne veux plus être la plus belle, la plus intelligente et encore moins la plus populaire. Je suis juste Norah Cara Parker, une jeune femme de vingt deux ans qui vit à Londres depuis cinq ans maintenant. Je suis très heureuse là où je suis. Je ne dis pas que je suis parfaite, parce que ce temps là est aussi révolu. Je suis pleine de défauts. Et encore plus de qualités. Mais passons, cette partie là de moi est beaucoup trop prétentieuse. Je m’amuse, je profite, parce que je le peux encore. Je suis une de ses fans de débauche et de shopping, qui vénère les spas, et serait capable de tuer pour une paire de Jimmy Choo. Je sais m’amuser, encore beaucoup. Néanmoins, ce mode de vie ne plaît pas à tout le monde vu que ma mère me parle de moins en moins. Elle ne supporte pas vraiment que je sois loin, et encore moins ma façon de gérer ma vie. Je me souviens encore de ce jour où elle m’a fait un scandale quand je lui ait annoncé que je voulais faire mes études à Londres… »

LAUREN, criant presque. – « Non, Norah, tu n’iras pas dans cette stupide université, tu mérite mieux. »
NORAH – « Quoi, tu veux que je reste ici indéfiniment ? »
LAUREN – « Norah tu es encore fragile, je ne veux pas te perdre ! »
NORAH, s’approchant de sa mère. – « Cesse d’avoir peur pour moi, je vais bien, et tu sais parfaitement que j’ai arrêté cette vie de débauchée. »
LAUREN, s’adoucissant. – « Je t’aime Norah, et je ferai tout ce qu’il faut pour que ce cauchemar que tu as vécut s’arrête. »
NORAH – « Mais maman, il s’est arrêté, à partir du moment où j’ai vu ce regard que tu m’as adressé, quand je t’ai vu pleurer, et t’inquiété pour moi. Je ne me rendais pas compte à quel point je te faisais du mal… »
LAUREN – « Je suis ta mère, c’est mon rôle de m’inquiété. »
NORAH – « Je sais, ce rôle là tu le joue à merveille. Tu sais, que tu ne pourras pas me garder indéfiniment à tes côtés, et je ne veux pas partir en te faisant du mal, s’il te plaît, Ma’… »
LAUREN – « Oh, ma chérie tu as tellement grandi… »
NORAH, riant. – « Maman, tu ne vas pas me faire le coup encore une fois. Bruno, dis quelque chose, s’il te plaît. »
BRUNO – « Soit heureuse, Norah, tu le mérite amplement. »
NORAH, prenant dans ses bras Bruno. – « Merci. Pour tout, tu as été à la fois mon père et mon meilleur ami. »
LAUREN, souriant – « Et c’est moi qui vire au mélodrame ? »
NORAH, riant – « Laisse-moi être sérieuse parfois. »

« Je ne dirais pas que cette journée s’est terminée en tout est bien qui finit bien, mais j’aime la façon, dont mon au revoir s’est passé. Jamais je ne pourrais oublier les larmes que ma mère a versé pour moi, ou bien même tous les conseils que m’a donné Bruno, ni Opale et son aide précieuse. J’ai recommencer une vie depuis cinq ans, et cette vie là me plaît, je n’ai pas à me plaindre. »


Dernière édition par Norah C. Parker le Dim 13 Déc - 21:32, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: NP = She can be your nightmare - over   NP = She can be your nightmare - over Icon_minitimeSam 12 Déc - 0:34

« YOUR TASTES »

* Plat préféré; Lasagnes.
* Boisson préférée; Whisky Coca.
* Livre préférée; /
* Musique préférée; The All-American Reject.
* Couleur préférée; Vert.
* Parfum de Glace préféré; Citron.
* Odeur préférée; L'odeur du cuir.
* Endroit préféré; Covent Garden.
* Saison préférée; Hiver.
* Lieu de vacances préféré; Australie.
* Pays préféré; La France.

« « ANSWERS SOME QUESTiONS » »

* Si vous pouviez changer une chose; Quoi que je dise, rien n'effacera jamais ce qu'il s'est passé durant mon enfance, toute cette haine que j'ai emmagasiné je ne l'ai jamais montrer, néanmoins j'aimerai qu'elle disparaisse pour de bon. Cela effacera surement tous ses mauvais moment que j'ai passé avec cet homme, celui que j'ai osé appelé "Papa".
* Votre plus grand rêve; Faire le tour du monde. Ce n'est qu'un rêve parmi tant d'autres, mais je sais que celui là est à ma hauteur, rien ne me résiste, et je compte bien faire tous ce que je peux pour avoir ce que je veux et personne ne m'en empêchera.
* L'instant parfait; La période durant laquelle tout s'est bien passé, une période pendant laquelle je ne me doutais pas du bonheur qui m'avait envahit. Étais-je trop jeune pour m'apercevoir que j'étais la plus heureuse des gamines ? Je ne pense pas. Je ne me suis juste pas posé la question. Mais maintenant j'aimerai retourner à cette période d'insouciance...
* Le plus beau jour de votre vie; Il n'y en a pas. Ou pas encore. Je l'attends avec impatience ce jour où je pourrais être vraiment heureuse et pendant laquelle je me sentirai vraiment bien. Je l'attends...

« JUST TALK »

* Où avez-vous trouvez le forum ?; Haha. La blague. xD
* Double compte ?;
* Exemple de poste; Merdique, je suis désolée, c`est le seul que j`ai gardé ! x)
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* Autres; J`aime WL ♥️

« WHO I AM REALY »

* Âge; 15 ans.
* Prénom; Olyn.
* Fille / Garçon ?; Fille.
* Votre niveau Rp; 6/10
* Avatar; Jessica Stroup ♥️
* Code;
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MessageSujet: Re: NP = She can be your nightmare - over   NP = She can be your nightmare - over Icon_minitimeDim 13 Déc - 21:33

    Miracle, j`ai finis. Je suis très fière de moi là. Bon, il y a des parties qui sont merdiques, genre la dernière et la troisième, je sais pas pourquoi (a)
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MessageSujet: Re: NP = She can be your nightmare - over   NP = She can be your nightmare - over Icon_minitimeDim 13 Déc - 21:44

    De toute façon quand n'es-tu pas fière de toi Norah ? :angel:
    Et bien j'ai envie de dire, jolie présentation ! Tu es évidemment validée :=)):
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MessageSujet: Re: NP = She can be your nightmare - over   NP = She can be your nightmare - over Icon_minitimeDim 13 Déc - 22:09

    Pourquoi tu es comme ça avec moi, Joshou, si ça continue, tu vas te mettre Nono à dos ! (a)
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MessageSujet: Re: NP = She can be your nightmare - over   NP = She can be your nightmare - over Icon_minitime

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NP = She can be your nightmare - over

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