Audrey K. Flint Vieilles chaussettes
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| Sujet: Audrey K. Flint || UC. Mar 29 Déc - 17:22 | |
| « OF YOU CHARACTER WE KNOW » |
* Nom & Prénom; Audrey Kendral Flint . * Âge & Date de Naissance; vingt-cinq ans . * Lieu de Naissance; Londre. * Lieu d'habitation; Soho. * Profession / Job; Assistante comptabilité en parralle des études. * Loisirs; Fumer - Etudier - Jouer - Dormir - Séduire - Sortir * Groupe; Etudiante en économie . * Parours;
Prologue. J'ai eu un début de vie banal. Pas de traumatisme, rien, et je m'en porte bien. Mes parents, deux bourgeois insipides, m'ont élevé par devoir. J'ai des grands-parents, des oncles, un frère. Mon frère à pris la mauvaise voie avant moi. Je n'ai pas eu d'amour de jeunesse. Pendant dix-huit ans , j'ai été spectatrice. Puis j'ai perdu ma grand-mère et j'ai hérité, avant mon frère de la vieille maison. Et tout à déraper.
Chapitre 1 ; Herbes. Les oiseaux flottent. Ce fut la première chose que je remarquais en arrivant à la campagne. Juste avant que Charlie passe devant moi. Pour la première fois depuis longtemps, il me souriait. Ses yeux étaient perdus, fixant un horizon qui n’existait pas vraiment. Les arbres formaient une barrière épaisse, infranchissable par la simple vue. Devant les chênes centenaires se tenait la maison de notre grand-mère. Rien n’avait changé. C’était tellement simple de se convaincre que la demeure était réellement habitée. Je me rapprochais de mon frère, tentant de sonder son âme. Il était figé. Moi j’étais juste là. Je ne ressentais rien, et ça ne me gênait pas. C’était ma routine. Les oiseaux m’agaçaient. J’aurais voulu comprendre plus tôt qu’aucun oiseau ne volait. Ils ne battaient pas des ailes, ils se contentaient de sauter d’arbre en arbre, et d’y croire. Charlie était un oiseau. Il ne survolait pas la sphère professionnelle, il sautait de plus en plus haut en priant pour que ça marche. Il ne grandissait pas non plus. Charlie vieillissait. J’avais pitié. - Bon, on entre ? - La, il manque des fleurs, dit-il en pointant le petit parterre vide devant la maison. - Et alors ? Elles ont sûrement fané. - C’est la seule chose qui manque. Les tulipes. On pourrait en acheter. - Hum… je ne sais pas jardiner. - Si, tu sais. - Bon. Je prends la voiture pour t’acheter tes bulbes et en échange tu t’occupes de monter les bagages et de faire le ménage. Il ne répondit pas, se contentant de hisser mon lourd sac sur son dos. Je rentrais dans la voiture, un vieux 4x4 d’occasion, et ouvris le plan puis démarrais. Des bulbes de tulipe … pourquoi pas ? L’important c’est qu’il ne m’ait pas demander de faire pousser de l’herbe ! Charlie consommait ce qui lui passait sous la main depuis environ trois ans. Le goût prononcé pour la fumée, très présent dans la famille nous avait entraîné dans la mauvaise direction. Moi je clope en continu. Lui, il va joint sur joint, dans l’indifférence générale. A travers un épais voile de fumée, les plus gros problèmes ont l’air ridicules, parait-il … Je conduisais nerveusement. Les routes de campagnes sont de potentiels champs de batailles. Ronces, bosses et creux sont mes ennemis. Enfin, le plan indique qu’au prochain virage je passe sur une grande autoroute. Je tente de retenir ma main alors que je passe les vitesses avec délectation. J’aime être seule. Les cinémas d’art et d’essai, désertés en fin d’après-midi, la plage en hiver, et les autoroutes vides sont mes refuges. La pépinière est à environ dix kilomètres. Faîtes que la route soit vide. Je suis si fatiguée.
- Mademoiselle ? Une tête sans corps me regardait. La tête appartenait à un homme, et l’homme possédait un regard troublant. Il semblait soucieux. Mais pourquoi ? Et avant tout, que fait ce type face à moi ? J’avais envie de me rendormir, de fermer les yeux et de me reposer. Ou si ce n’était pas possible, j’apprécierais une cigarette. N’importe quoi pour ne pas voir ce visage absurde. La tête était relié à un bras, bras possédant une main qui caressa ma peau, puis me tira, m’imbiba d’eau froide et finalement me laissa tranquille. J’étais éveillée. L’homme tête-bras avait un corps, glacé. Mais un détail restait aberrant. Il pleuvait dans l’habitacle du 4x4. - Mademoiselle … Flint ? - Rhaaa, fut le seul son que j’arrivais à sortir. Ca y est. La cohérence était revenue. J’étais dehors et le 4x4 n’existait qu’en tant qu’épave. Une Ferrari d’un rouge brillant, qui semblait intacte, était garée dans un champ, écrasant les céréales qui poussaient là. Mon premier réflexe fut de vérifier la présence de mes jambes, hélas je voyais mal. Le jeune homme me tenait dans ses bras. Je vivais la parfaite scène catastrophe romantique. J’imaginais un caméraman invisible, en train de faire un zoom sur mon visage pour souligner le côté dramatique de la situation, puis arriverais les dialogues. - J’ai froid. - Oh, oui, pardon ! Vous serez mieux allongé dans ma voiture. Pedro, décidai-je de l’appeler. Son accent caressait mes oreilles. La voiture de sport de Pedro était très confortable. Il m’assit et me scruta puis arrêta subitement, probablement gêné. Pitié, ne discutons pas assurances et compagnie. - Tenez, j’ai récupéré vos papiers et le reste de vos affaires. Je vous ai percuté alors que je roulais trop vite, et vous rouliez aussi, dans le sens inverse … - Et je me suis endormie au volant. J’ai dépassé la pépinière ? - Eh bien non, j’en reviens. - Vous avez des bulbes de tulipe ? - Quoi ? Pedro était choqué. Il remarqua que je tremblais légèrement et sembla hésiter avant de me passer son manteau. Peut-être étais-ce fou de s’inquiéter de botanique. Je devrais penser à Charlie. Charlie qui nettoie sans se douter de quoi que ce soit. - Je n’ai que des bulbes de tulipes. - Ecoutez, on n’est pas très attachés à la voiture. Je n’ai pas d’assurance. On peut oublier cet accident, j’ai juste besoin de belles tulipes. Ramenez moi chez moi.
Mes cigarettes me manquent. La maison sent la poussière et les vieux livres. Charlie semble très heureux. Il me tarde d’entrer à l’université. Bisous. Voilà le contenu de la lettre que j’envoyais à mes parents, en cette troisième semaine de desintox forcée. J’avais envie de pleurer tant je m’ennuyais. Les oiseaux, la verdure, les tulipes, j’en avais fais le tour. Même les belles images des livres de ma grand-mère paraissaient ternes. Je me levais péniblement du sofa pour rejoindre Charlie à l’extérieur. Je me forçais à entretenir des rapports amicaux avec lui alors qu’il m’agaçait, à s’épanouir de jour en jour. En me voyant, Charlie eut un sourire carnassier, totalement réjoui par mon apparent malheur, mais eu la gentillesse d’entamer la conversation. - Tu vas bien ? - Relativement bien. - Menteuse. Silence gêné. Mon frère sortait son numéro de charme, celui réservé d’habitude aux situations extrêmement tendues. Il souriait et surtout, cherchait à capter mon regard. Je me mordais la lèvre, incapable de répondre par des mots. - Charlie… murmurai-je. - Viens par là. Il m’attira derrière la maison. Des cagettes s’entassaient en une pile pour le moins impressionnante. Je le regardais, sortir un sachet caché de nulle part. La substance était facilement reconnaissable. Ainsi, ce n’était pas un surhomme. C’était juste Charlie le drogué qui s’était bien moqué de moi. Nous nous toisâmes quelques secondes, avant d’éclater de rire. - Tu conduis ? - Hein ? - Allez, je t’emmène en ville. On va acheter des cigares. - Des vrais ?! J’adorais les cigares encore plus que les cigarettes. La voiture de location prenait l’apparence d’une navette pour le paradis, soudainement…
Chapitre 2 ; Fleur.
Un an passe si vite. J’étais incapable de me souvenir de quoi que ce soit, ci ce n’est mes cours d’économie. Je n’étais pas tombé amoureuse, ni malade. Je n’avais rien découvert de nouveau, neuf, incroyable. Charlie non plus, apparemment. Nous étions de retour dans la maison de grand-mère. Les tulipes avaient survécu à neuf long mois sans nous. Ce n’était pas le cas de la maison. Mon frère avait improvisé une cabane dans la forêt, pour lui. Moi je refusais catégoriquement de sortir de la voiture, une Audi miniature. Je pleurais comme une fontaine quand Charlie tapa sur la vitre. J’appuyais au hasard sur un bouton, et miraculeusement, la vitre descendit. - Je peux rentrer ? - Alors je pose mes jambes sur tes genoux. Il eut un regard réprobateur, et s’installa sur le siège du conducteur. Il se mentait ; la seule à avoir le permis ici c’était moi. Le sien lui avait été retiré pendant les fêtes. Charlie souleva lentement mes jambes, les chatouillant par la même occasion. J’attendais qu’il me réconforte. Quelle idiote… - Tu es forte en économie ? - Quoi ? dis-je, surprise, en arrêtant de sangloter. - J’ai besoin d’aide. - Tu es déficitaire ? l’interrogeai-je, flairant le piège. - Je n’en sais rien ! En fait j’habite en colocation et je ne comprends pas ce que je dois payer. On ne demande des trucs… - Je peux mettre certaine chose à plat si tu m’amènes la paperasse. - Tiens. La boite à gant débordait de feuillets méconnaissables. J’étais agacée qu’il me demande ça aujourd’hui. Un courrier et je lui réglais ça facilement. J’avais eu deux trois présentations à faire cette année et s’aurait été un exemple parfait. Mais enfin. - On prend une chambre à l’hôtel, à mon compte et je te règle ça. Je supporte plus de regarder les restes de cette maison. Je repérais sous une facture d’électricité une boite d’aspirine. Il n’était pas si bête finalement.
- J’ai la tête qui tourne. - C’est normal. - Mais ça va être ton tour. La nuit s’était mal passée. J’étais passé de la surprise à la peur, de la peur à l’effroi et de l’effroi à la tristesse. Charlie était resté à côté de moi, très sérieux, s’éclipsant juste pour commander les petits déjeuners. On nous les apporterait d’une seconde à l’autre. En attendant j’avais une mauvaise nouvelle à annoncer à mon frère. Mes ongles tentaient de rayer la petite commode en marbre sur lesquels un an de dépenses s’étalait. J’étouffais un cri de rage. Je n’étais pas maman, je ne craquerais pas. Angoissée, je posais mes mains sur ses épaules et le regardais droit dans les yeux. - Je ne comprends pas comment tu en es arrivé là. Je ne sais pas. Une énigme, un mystère, appelle ça comme tu veux. Tout ça pour dire que tu n’as pas de colocataires pauvre con ! Tu es selon la loi le seul propriétaire de ton appartement ! Comment peut-on être si bête ?! Arnaqué ! Tu es déficitaire, mais on va doucement vers le surendettement avec de telles habitudes. Tu dois vendre quitter cet appartement au plus vite et rejoindre un taudis. C’est la seule chose dans tes moyens. Quand à la fumée … la fumée, tu n’en sentiras plus l’odeur dans peu de temps ! Charmant ce dealer qui donne des factures. Je vais être obligée de le rencontrer. De rencontrer tout le monde. - Ce n’est pas si grave. Je poussais de toutes mes forces, le repoussant. Sa tête toucha les pieds du lit. Je ne le relevais pas. Il n’allait pas mal. J’étais dans la posture d’une combattante. Je faisais face à la bêtise affligeante d’un drogué. - Tu es a 6000 de déficit. - Tu t’es trompée. - NON, JE NE ME TROMPE PAS ! Je lui donnais un violent coup de pied. J’étais en colère. J’allais gifler Charlie quand la porte s’ouvrit sur l’employée chargée de nous apporter nos déjeuner. C’était une jeune femme aux longs cheveux bruns, avec d’immenses yeux bleus. Elle eut un mouvement de recul en apercevant mon frère. Je lui arrachais le plateau de Charlie des mains, le déposant sur ses jambes. - Mademoiselle, vous pouvez me montrer… le toit de l’hôtel ? - Suivez moi. Je refermais la porte, croisant les doigts pour ne plus revoir cette loque avant longtemps. - Je vous dois un café .
Fleur sentait le muguet et le savon désinfectant. Elle travaillait depuis trois mois dans cet hôtel, avait finis ses études dans le domaine de l’art et buvait son café doucement, en me fixant. Moi, Audrey, avait l’odeur de la fumée de cigarette, commençait à étudier l’économie et faisait des petits travaux de comptabilités pour rester dans le vert. Le café mourrait à petit feu, perdait sa chaleur, puis sa saveur, sa couleur. Je buvais les paroles de la douce personne face à moi. Les gens tournaient autour de nous, n’existaient plus, disparaissaient et emmenaient nos déchets avec eux. Je deviens folle, mon esprit danse avec celui de Fleur. L’économie n’a plus lieu d’être. Je ne rêve plus, je savoure des minutes magnifiques, éternelles, contrastant avec l’horreur de mon passé. Mon corps réclame son attention, mes cheveux s’échappent de mon chignon pour caresser mon visage, me maintenant dans cette réalité plus belle, qui sent les prairies et les œillets fleuris. Nous sommes deux malades mentales, des autistes. Coup de foudre. - Je t’aime. Les mots dépassèrent ma pensée. Ils s’étaient lancés, et avaient survolé tout les barrages pour franchir mes lèvres. - Partons. Que rien ne gâche ma grande histoire d’amour. Je n’ai pas de famille. Je l’ai. C’était très prétentieux de prendre n’aimer que les hommes. Fleur valait mille fois le meilleur d’entre eux. - Je vais récupérer tes affaires ? - D’accord. Je prépare ma voiture. - L’Audi bleu ? - Oui… - C’était ma préférée de tout le parking.
Chapitre 3; Herbicide. - Je ne t'aime pas. Le plat de lasagne si durement préparé tomba de mes mains. Ma belle relation durait depuis trois ans et j'avais l'intime conviction de vivre la part de bonheur qui me revenait. Mon parasite de frère avait disparu dans le brouillard, gentillement. Les études d'économie se déroulaient sans heurt. Je nageais dans un océan de bons sentiments sucrés et étonnament, j'appréciais. Jusqu'à cette phrase. La bouillie rouge sur mes chaussons, comme du faux sang de cinema, m'attristait. Dans le grand film de la vie de Fleur, elle venait de m'assassiner. En bon cadavre je me suis assise par terre, et j'ai vidé mon esprit. On m'avait prévenu, petite, de me méfier des émotions trop aléatoires des femmes. Mais personne ne s'attend à passer du bonheur au malheur, bien que ce soit très logique. A quoi sert une phase de transition dans ce genre de situations? Les oiseaux flottent, et parfois tombent car ils ont visés trop haut. Les mots de mon ancienne compagne arrivaient peu à peu à mon cerveau. - Erica, une amie, m'hébergera. Je te laisse l'appart', les bijoux les cadeaux et l'exclusivité sur nos amis communs mais n'oublie pas que malgrès tout, je ne t'aime pas. J'ai toujours détesté les légumes. Logique. Pardonne moi Fleur, pardonne mon coeur de n'ête qu'une suite d'émotions binaires, pardonne moi de t'avoir enfermé. Je me sens sombrer. Je fais face aux gonds de la porte. Je me demande quel est le volume de la poigné de porte. Je calcule. - Relève toi. Tu n'es pas en fin de vie. Pof! La main parfaite de la femme parfaite posa ses doigts sur la poignée au volume si dur à calculer. J'avais soif. Je me relevais, et soudain il m'apparu que j'étais grande, beaucoup trop grande pour ces comptoirs, ces tables basses et des fauteuils mous. Je m'étais recroquevillée pendant trois ans pour aller caresser les paquerettes et les muguets d'une charmante prairie, mais tout était fané désormais. La tête haute , j'entrais dans la chambre, aggripais mon téléphone et commencait à composer, fébrile, les plus prestigieux numéros de mon répertoire.
Je me retrouvais propulsée quelques heures plus tard dans une soirée à but charitatif, ou des pontes de la finances agitaient des cigares, des femmes séduisaient mécaniquement et ou moi, je tissais des liens. On ne devinait rien de ce qui s'était passé il y a moins de trois heures. Qu'il en soit ainsi... Carpe Diem.
Chapitre 4 ; Dead line.
Mon examen de fin d'anné est fini. Plus qu'un an et je réalise mon rêve. Tiens bon. J'ai de nouveaux amis, de nouveaux succès, et je monte. Quand je sortirais du système universitaire, j'ai un bel emploi qui m'attend. Rien ne peut me faire tomber. Plus maintenant. Je triture mon téléphone. Il est désespérement vide, pas de message, rien. Les invitations sur ma commode ne m'excitent pas. Je suis en vacance en plus, et je n'ai rien à réviser. Faite que ce truc sonne! Toulouloulou... Et le téléphone, sur mon ordre, sonna. Je souriais. Il était 22h , le début des bonnes soirées. Personne d'occupé ne m'appele. Alors qui? Le petit bruit se fait insistant. Presque paniqué. - Audrey Flint, j'écoute? - Aud... aud... Un pincement dans le coeur. Je reconnais la voix. Je reconnais la voix paniqué de mon frère et j'ai peur. Je suis aussi énervée. - Charlie, t'as trois minute et je décroche. - Dope. Le Hell. Sauve moi. Je raccrochais, mal à l'aise. Irai-je sauver mon frère? On ne se reparlait qu'aujourd'hui. Peu importe au final. C'est mon frère.
Il est une heure du matin et j'ai sauvé mon frère. Je vais aussi sauver ses finances. Il va habiter avec moi. Je tente de me convaincre. Il m'a demander ça , alors qu'il respirait mal, se sentait mal, et il m'a fait du mal. Le cadavre laissé dans la chambre d'hotel me revient en pleine face. J'installe Charlie sur le canapé. Je ne le forcerais à rien... L'année sera longue! * Description Morale; Insensible. Du moins en apparence. Je suis capable de ne rien ressentir, de regarder une scène poignante et de rester là. Je suis souvent absente, en veille, appelez ça comme vous voulez… Je n’aime pas usez ma concentration pour rien. Il parait que je suis très hautaine, à ne pas vouloir faire tout ce qu’on me demande. J’ai une face sérieuse, femme d’affaire, j’aime me transformer en cette personne parfaite que je ne suis pas. Je joue avec mon image. Froide et séductrice. Très égoïste également, mais ça je ne simule pas. L’enrichissement par le biais des autres je n’y crois pas. Je suis potentiellement votre pire ennemie, la plus vindicative et dangereuse. J’aime mentir. Non, c’est faux. Je mens car j’ai peur des autres, peur du commentaire assassin. Mon cœur lâche au moindre échec. Les autres sont des menaces et je suis seule. Je vise l’excellence, et si je tombe, je meure. Je suis nerveuse … L’amour m’attire mais je n’attire pas l’amour. Je pleure presque autant que j’envoie de piques aux autres. J’ai des phobies. Je me bloque face à des objets, des goûts, des odeurs. Je vais mal en permanence, je suis malheureuse et je m’épanouie dans mon malheur. * Description Physique; Il parait que je suis un glaçon. Je suis immense, plus grande que certains hommes avec une peau de porcelaine. On ne bronze pas dans l’ombre des buildings … J’ai également les yeux bleu, étonnant non ? Pourtant dans ces deux petites fentes sont purement décoratives. Les émotions ne viennent plus déformer mon visage depuis longtemps. Ma face impassible ne vous transmettra rien. Au pire vous vous souviendrez de mes cheveux … Blonds comme les blés, je porte ma couleur naturelle, enfin je m’y suis remise … Avant j’étais une fausse brune. Ca allait formidablement bien avec mes lunettes carrées. Oui, je porte des lunettes ! Mettons les choses au clair, j’y vois formidablement bien, seulement c’est du plus mauvais goût de lire un contrat ou une facture sans rien sur son nez. J’attache beaucoup d’importance aux apparences. Les vêtements, les parfums travaillent pour moi, mon image se doit d’être parfaite. J’ai un port de reine, de la grâce et quand je marche, je regarde droit devant moi je prend les marches automatiquement. On pourrait poser un dictionnaire sur ma tête sans qu’il tombe. Je m’habille chic. Toujours en robe ou en jupe et dans la même gamme : violet, bleu, noir et crème. Je déteste le rose, c’est pourquoi en toute logique je ne porte que du rouge à lèvre rouge ! Enfin c’est un détail … mais le plus petits détails sont les plus importants. Par exemple, j’ai délibérément omis de parler de mes mains. J’ai un rapport particulier à cette partie de moi. Je parle un double langage : avec des sons, d’une voix dure, et avec les mains en caressant l’air et l’espace. Je ne peux pas retenir mes mains ; je ne peux pas retenir mes émotions . * Plat préféré; Salade. * Boisson préférée; Limonade. * Livre préférée; Le vieil homme et la mer ; E.Hemingway * Musique préférée; La techno-house. No rythmn, no problem. * Couleur préférée; Le gris fumé. Celui un peu transparent, qui fait disparaitre les buildings sous un voile de mystère, celui de la cigarette qui finit de se consummer . * Parfum de Glace préféré; Menthe poivrée. * Odeur préférée; L'odeur de la fumée, fatalement. * Endroit préféré; Les parcs. * Saison préférée; L'automne ou l'on recommence à travailler dans une ambiance morbide. * Lieu de vacances préféré; Je ne prend jamais de vacances agréables. L'endroit le moins oppressant ou je sois allé , c'est le cottage de ma grand-mère. * Pays préféré; L'Italie. J'ai l'impression que c'est le seul pays ou je me dévergonde. « « ANSWERS SOME QUESTiONS » » |
* Si vous pouviez changer une chose; * Votre plus grand rêve; * L'instant parfait; * Le plus beau jour de votre vie; * Où avez-vous trouvez le forum ?; Partenariat . * Double compte ?; Non. * Exemple de poste;- Spoiler:
On ne sait jamais ce qui nous attend quand on se lève le matin. La plupart du temps, on est surpris. On croyait passer une journée atroce, on s'était levé du mauvais pied et finalement les choses s'arrangeaient sans qu'on fasse rien dans ce sens. Néanmoins, le cas inverse existe également. En se préparant pour se rendre à l'université où il devait donner une conférence, Ernest ne se doutait en rien qu'un simple appel allait bouleverser son après-midi. Non, pour l'instant, il était anormalement optimiste. Les conférences étaient aux écrivains ce que les concerts étaient aux musiciens ; un défi, une confrontation direct avec un public intransigeant. Le trac et l'excitation se mêlaient. Il n'avait pas encore fait beaucoup de conférences dans des universités et cela l'effrayait encore un peu. Les universitaires étaient difficiles à captiver, il en avait pris conscience depuis longtemps. Quand on captait enfin leur attention, il fallait se battre pour la garder. C'était un challenge, un challenge agréable qui venait mettre du piment dans sa journée. En effet, maintenant qu'il avait finalisé son dernier roman, il lui fallait encore en faire la traduction française. Il s'en occupait lui même, évitant ainsi les adaptation trop loin du style d'origine du livre et les erreurs regrettables des traducteurs malhabiles. Le seul problème avec quand on s'occupe soi-même des corvées, c'est qu'on se rend vite compte que si la plupart des auteurs laissent le sâle boulot a des intermédiaires , c'est que c'est un travail rébarbatif et long . Par conséquent, une conférence était le remède parfait pour se changer les idées. Le directeur de l’université, en apprenant qu'il avait finalement accepté la proposition d'une réunion informelle avec des étudiants (comprenez conférence) avait fait un geste et proposer de lui payer le taxi qui le conduirait a la John Hopkin's University . Ainsi, une voiture l'attendait devant chez lui. Le chauffeur du taxi, érudit malgré ce qu'on pourrait penser, lui demanda de signer un de ses livres. Cela arrivait de plus en plus souvent à Ernest, il commençait à avoir l’habitude. Il pris le temps de soigner son écriture et sa dédicace pendant que le chauffeur conduisait. Le trajet fut court, ce qui était une petite satisfaction pour Ernest, car il était toujours légèrement anxieux en voiture. Dès son entrée dans l'imposant bâtiment, une charmante secrétaire le guida jusqu'a l’amphithéâtre. La moitié de la pièce était occupée par des chaises placée sur les marches larges d'un immenses escalier , et dans l'autre moitié un bureau placé sur une estrade était disposé face a un tableau blanc. Cette configuration présentait l'avantage que tout le monde pouvait voir celui qui était sur l’estrade. Sauf que celui qui était sur l'estrade sentait sur lui une cinquantaine de regard qui guettait le moindre faux pas. Luttant contre l'envie de s’enfuir, Ernest, s'assis directement sur le bureau. L'amphi se remplissait peut a peu, les étudiants entrant par petits groupes. Pendant qu'il observait ses futurs interlocuteurs, son portable vibra. Il confia l'objet à la secrétaire, qui était toujours là et qui n'avait visiblement pas l'intention de partir. Elle lui fit un sourire éblouissant quand il lui demanda si elle pouvait prendre ses appels. C'était a ça qu'elle consacrait la majeur partie de sa journée , mais les appels qu'on passait a un écrivain mondialement connu devaient être mille fois plus intéressant, non? Ernest était désormais prêt à commencer. Il frappa quelques coups sur le bureau pour obtenir le silence. Immédiatement, l'attention se concentra sur lui. « Bonjour, je m'appelles Ernest Hemingway, je suis écrivain et si on m'as invité aujourd'hui c'est pour vous parler d'une notion essentielle ; la relativité de la réussite.»Au mot réussite, il avait gagné son public. Une demi-heure de pure discours, dans un silence total, excepté les quelques questions s'en suivi. L'expérience était agréable, le sentiment de parler avec des gens ouvert gratifiant pour l’auteur. Il griffonnait des schémas sur le tableau, parlait avec les mains, bégaillait, pourtant on pouvait sans conteste dire qu'il maîtrisait son auditoire. La secrétaire, restée dans le couloir, prenait les messages et les appels avec une efficacité remarquable. Les choses allaient parfaitement bien. Jusqu'a un coup de fil fatidique. Cela faisait presque une heure que la conférence avait commencée. Ernest avait fait descendre un étudiant sur l'estrade et s'était lancé dans une explication sur les réactions que provoquait la notoriété due à la réussite. La secrétaire, mal à l'aise, attendit la fin de la démonstration pour aller prévenir l'auteur qu'il venait de recevoir un appel de la part des urgences pour le prévenir qu'une certaine Evey Scott était à l’hôpital. Le prénom fit remonter des souvenirs alors enfouis dans son esprit. " Si quelque chose vas mal, si tu as un problème, appelle moi. Que tu sois en Angleterre, en Amérique ou ailleurs, je viendrais. Voila mon numéro. " Ainsi, son mauvais pressentiment était justifié. Il devait s'en aller, pour la rejoindre, tout de suite. La secrétaire se chargerait d'expliquer au étudiant. Il reprit son portable, courant dans les couloirs, rejoignant la sorti le plus rapidement possible. Quelque part, il était prêt pour cette urgence. Il appela un taxi, qui mit du temps à arriver. Durant l'attente, il eut tout le temps d'angoisser et de prier pour que ça ne soit pas grave. Une autre chose le perturbait. Pourquoi l'appeler lui? Evey a ses parents, ses grands-parents, des personnes autrement plus proches d'elles que lui. Il ne s'étaient pas vu depuis qu'il avait abandonné Londres pour Baltimore. Elle n'avait pas jugé bon de le prévenir qu'elle rejoignait la ville. Alors pourquoi lui? Le taxi arriva enfin. Le chauffeur compris l'urgence et le conduit en un temps record au St Anne. A l'accueil, une réceptionniste peu compréhensive vérifia qu'il n'était bien le Ernest qu'ils avaient tenté de joindre. Elle lui résuma la situation. " Mademoiselle Scott a été percuté par une voiture alors qu'elle rentrait chez elle sur son scooter. C'est elle qui était en tort, elle n'as pas fait assez attention. Le choc a été assez violent, mais il n'y a rien de cassé, juste pas mal de coupure. Elle est encore évanouie. Vous pouvez restez a son chevet. Elle a une chambre privée, alors nous ne pouvons pas vous virer. Vous êtes juste prié de rester silencieux jusqu'a ce qu'elle se réveille. " Il écoutait attentivement, soulagé que son amie ne soit pas en danger. Il s'inquiétait pour elle comme pour un membre de sa propre famille. En fait, c'était bien pire que si c'était quelqu'un de sa famille adoptive qui venait de se faire percuter par une voiture. Leur lien était fondé sur une vraie entente, une vraie envie de se protéger l'un et l’autre, pas sur une obligation de se connaitre. En la voyant dans son lit d’hôpital, l'air paisible, ses sentiments se ravivaient. C'était sa petite soeur, elle avait besoin de quelqu'un pour la protéger du monde extérieur impitoyable, de la dureté de la vie, de la malveillance du hasard. Une chaise métallique était disposée à côté lit. Il s'assit. Les barreaux lui sciaient le dos ; le siège était dur et inconfortable. L'attente allait être pénible. D'instinct, il chercha son MP3 dans sa poche et mit une musique douce pour calmer ses nerfs. La journée avait bien commencé, il n'était pas sur qu'elle se termine bien. We'd be so less fragile If we're made from metal And our hearts from iron And our minds from steel And if we built an army Full of tender bodies Could we love each other Would we stop to feel ... La musique des Pierces le rendait encore plus triste. Trois voeux ... Si il en avait eu ne serait-ce qu’un, a cet instant, s'aurait été qu'Evey se réveille. Lui parler, apprendre ce qu'elle avait fait de sa vie, pourquoi elle était à Baltimore ... Le moindre détail de sa vie l'intéressait. L'entendre rejouer du piano, c'était aussi important pour lui. Elle jouait si bien, sa musique lui avait manqué. La regarder promener ses doigts sur l'instrument, comme si elle avait fait sa toute sa vie ... il faudrait déjà qu'il se réveille. Il passa ses doigts dans les anglaises en bataille d'Evey. Bizarrement, elle commença à cligner des yeux. « Ev' ? Je t'ai réveillée ?»Lui seul l'appelait par ce petit surnom. Il se demandait ce que ça lui faisait, de se retrouver de nouveau avec lui après une si longue séparation. Quelque chose lui disait qu'elle ne devait pas s'attendre à la voir aujourd’hui. * Autres; Ancienne G. Fenton . * Âge; 1x * Prénom; Alice . * Fille / Garçon ?; Fille . * Votre niveau Rp; de 5 à 7/10 . * Avatar; Anja Rubik * Code; - Spoiler:
OK PAR JOSH.
Dernière édition par Audrey K. Flint le Mer 6 Jan - 14:27, édité 19 fois |
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